La danse
Cette philosophie du jazz a façonné les grandes danses vernaculaires noires américaines, a été reprise par la communauté blanche et diffusée dans le monde entier.
Elle part du cake walk, du charleston, du lindy hop pour en arriver au rock, au funk, au break dancing jusqu'au rap et hip hop actuels.
L'exception a cette philosophie "nature" du jazz est la danse scénique qui nous vient de Broadway où elle a été influencée par de grands chorégraphes novateurs qui étaient au départ principalement classiques comme Georges Ballanchine, Gérôme Robbins et pour rester plus "jazz" Jack Cole.
Ces chorégraphes n'avaient pas un esprit d'improvisation au sens africain du terme.
La danse hip-hop
En 1998, le hip-hop, finalement ramené au seul rap, profite de son triomphe avec le plaisir du parvenu: aux Etats-Unis, son chiffre d'affaires dépasse désormais celui du rock ou de la country. Dans le même temps, le genre se perd dans le racolage, les reprises incessantes de classiques, variété, et Hollywood choisit ses nouvelles stars parmi les rappeurs. On donnerai le hip-hop pour mort, victime de son succès, si tout un underground n'avait subsisté depuis la grande époque, assurant sa pérennité par le biais de labels indépendants, comme le rock deux décennies plus tôt. Puisant dans le passé ressources, fraîcheur et inventivité, des artistes tentent de donner au genre un nouveau départ, de lui inventer de nouvelles ramifications. Un nouveau hip-hop, fier de son indépendance, ne cesse de se révéler. Eparpillé entre New-York, Los Angeles, capitales traditionnelles du genre, mais aussi San Francisco, Detroit, Chicago, voire Toronto, Manchester ou Tokyo, il a progressivement élargi son audience et se montre même assez ouvert, parfois, pour reconnaître dans la jungle ou le trip-hop européens les fils illégitimes du rap américain.
La danse classique
Les mouvements de la danse classique sont assez compliqués ou bien ils font souffrir. La musique est le plus souvent calme, rarement rapide et énervante. Quand la danseuse danse sur une musique classique, elle doit être gracieuse. Un ballet est beau à voir quand la grâce et la chorégraphie sont bonnes. Le choix de la musique est important car lorsque les pas ne correspondent ni au rythme de la musique, ni à son type (pas lents ou rapides suivant la chorégraphie) le ballet n'est pas vraiment réussi.
La danse africaine
C'est une danse pratiquée pieds nus, elle est à base de pas glissés, de pas traînés, on frappe des pieds dans la terre, les genoux sont fléchis, le dos en avant (la courbe du corps est une position typiquement africaine, il suffit de se référer à leur physionomie pour comprendre).
La frappe des mains, les cris, le sol, les sauts et les ondulatiosn sont aussi utilisés. C'est une danse qui requiert une grande agilité du corps.
Spécificité des hommes: acrobaties, sauts.
Spécificité des filles: pas glissés, grande agilité des hanches, positions toujours très pliées.
Ces danses sont toujours inspirées par la faune, elles consistent en une imitation des animaux. Par exemple : "le lapin" qui est le fétiche noir américain, cette danse évolue en "cercle" avec des solistes au centre.
La pose du pied au sol est aussi une caractéristique de la danse africaine, suite à l'observation et à l'imitation des animaux. La dynamique des appuis au sol varie : légère, lourde, rapide, lente et traînante.
Le pied à plat : pas typique de la danse africaine, aller vers la mère-terre, pour puiser sa force et récolter sa nourriture, rappelle l'action de se plier vers la terre, se coucher, se reposer.
Le pied en demi-pointe : le désir de s'élever, plus une conception occidentale, s'élever vers le ciel... être au dessus... paraître plus grand...
Coralie Bédut, 4°1.